E-auction 104-54721 - bpv_304947 - VESPASIANUS Tétradrachme syro-phénicien
Sie müssen angeschlossen sein und von cgb.fr genehmigt werden, um in einer E-Auktion teilzunehmen.Melden Sie sich an, um zu wetten..Die Kontobestätigungen sind innerhalb von 48 Stunden nach Ihrer Anmeldung gemacht.Warten Sie nicht bis die letzten zwei Tage vor dem Abschluss eines Verkaufs, um Ihre Registrierung abzuschließen. Klickend "BIETEN" verpflichten Sie sich vertraglich, diesen Artikel zu kaufen und Sie nehmen ohne Reserve die allgemeinen Verkaufsbedingungen für den e-auctions zu cgb.fr an.
Der Verkauf wird an der Zeit auf der Übersichtsseite angezeigt geschlossen werden. Angebote, die nach der Schließung Zeit empfangen sind, werden nicht gültig.
Bitte beachten Sie, dass die Fristen für die Einreichung Ihres Angebots auf unsere Server können variieren und es kann zur Ablehnung Ihres Angebots entstehen, wenn es in den letzten Sekunden des Verkaufs gesendet wird. Die Angebote sollen mit ganzer Zahl ausgeführt sein, Sie können Kommas oder des Punktes in Ihrem Angebot nicht erfassen. Bei Fragen klicken Sie hier, um einen Blick auf die FAQ E-Auktionen.
KEINE ANSCHAFFUNGSKOSTEN FÜR DIE KÄUFER.
KEINE ANSCHAFFUNGSKOSTEN FÜR DIE KÄUFER.
Schätzung : | 65 € |
Preis : | 57 € |
Höchstgebot : | 57 € |
Verkaufsende : | 13 April 2015 15:41:30 |
Bieter : | 7 Bieter |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: an 2
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Silber
Durchmesser : 27 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 13,51 g.
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Flan très court pour la taille du coin, ce qui est fréquent dans ce groupe
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0135_015 de la base TSP, il provient de la trouvaille dite de Banias
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Tête laurée de Vespasien à droite (O*).
Legende des Averses AUTOKRATWR KAISAR SEBASTOS OUESPASIANOS
Übersetzung der Vorderseite (L'empereur césar auguste Vespasien).
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle debout à gauche sur une massue, les ailes déployées, une couronne dans le bec, une palme verticale dans le champ gauche.
Legende des Reverses : ETOUS NEOU IEROU B
Übersetzung der Rückseite (année sainte, deuxième du règne).
Kommentare
Le neuvième groupe des frappes de Vespasien, caractérisé par son style, tant pour l’aigle que pour le portrait et le lettrage des légendes, se caractérise par un aigle debout sur une massue, avec une couronne dans le bec, et une palme dans le champ. Il frappe de la première à la troisième année, avec un pic de production à la seconde à une quasi-fermeture à la troisième.
Un tel groupe, techniquement parfaitement dissocié des autres, est de ceux qui ont suggéré l’hypothèse d’ateliers de Vespasien définis non pas géographiquement (ni pour la fabrication, ni par la distribution) mais en fonction des sources de métal, bref sur une logique fiscale et économique et en aucun cas sur une logique municipale.
Il semble en effet inconcevable que pendant trois ans, sur un territoire bien contrôlé par Rome (sauf la Judée !), il ait été nécessaire de créer des ateliers dans sept ou huit villes différentes (si l’on regroupe les groupes 1 et 3, voire 1, 2 et 3, les groupes 5 et 7, le groupe 8 avec Titus, sur la base des affinités techniques et de gravure).
La comparaison avec la trouvaille d’Alep et la période de Caracalla (une trentaine d’ateliers fonctionnant sur la même zone, simultanément et pendant les deux années de la guerre parthique) donne une direction précieuse. La trouvaille d’Alep, quatre cent tétradrachmes, présentait pratiquement tous les ateliers, dans des proportions cohérentes avec l’ensemble des exemplaires connus, mais tous à fleur de coin. La seule explication à une telle répartition, si l’on exclut un numismate romain, très peu probable - il ne les aurait pas enterrés et ses héritiers auraient dispersé la collection - ne peut s’expliquer que par des fabrications dispersées mais regroupées avant distribution dans les caisses du Trésor Militaire.
Hélas, pour la période de Vespasien, aucune trouvaille n’est répertoriée avec un tel profil et nous devons rester prudents. Pourtant, l’hypothèse d’ateliers définis par leur financement - ville d’Antioche, ville de Tyr, trésor militaire impérial, taxes spéciales de guerre, levées exceptionnelles... semble plus crédible que d’attribuer de force des séries à telle ou telle ville sans aucune base cohérente. N’oublions pas qu’à peine Vespasien nommé empereur, des émeutes éclatèrent à Antioche, provoquées par un juif renégat qui accusa ses coreligionnaires antiochènes de vouloir brûler la ville : aisé dans ces conditions de lever des contributions massives pour la Guerre contre les Juifs !
Les sigma sont traités en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, deux cent deux exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées à ANS (5), Berlin, British Museum, Paris, Munich, Yale (5), Cambridge, Jérusalem, Jérusalem Rockefeller Museum et Tel Aviv Kadman Museum.
The ninth group of Vespasian's strikes, characterized by its style, both for the eagle and for the portrait and the lettering of the legends, is characterized by an eagle standing on a club, with a crown in its beak, and a palm in the field. It strikes from the first to the third year, with a peak of production in the second to a near-closure in the third.
Such a group, technically perfectly dissociated from the others, is one of those who suggested the hypothesis of Vespasian workshops defined not geographically (neither for manufacturing nor by distribution) but according to the sources of metal, in short on a fiscal and economic logic and in no case on a municipal logic.
It seems inconceivable that for three years, in a territory well controlled by Rome (except Judea!), it was necessary to create workshops in seven or eight different cities (if we group groups 1 and 3, or even 1, 2 and 3, groups 5 and 7, group 8 with Titus, on the basis of technical and engraving affinities).
The comparison with the Aleppo find and the Caracalla period (about thirty workshops operating in the same area, simultaneously and during the two years of the Parthian War) provides valuable direction.. The Aleppo find, four hundred tetradrachms, presented practically all the mints, in proportions consistent with all the known examples, but all flush with the die. The only explanation for such a distribution, if we exclude a Roman numismatist, very unlikely - he would not have buried them and his heirs would have dispersed the collection - can only be explained by dispersed fabrications but grouped together before distribution in the coffers of the Military Treasury.
Unfortunately, for the period of Vespasian, no find is recorded with such a profile and we must remain cautious.. However, the hypothesis of workshops defined by their financing - city of Antioch, city of Tyre, imperial military treasury, special war taxes, exceptional levies. . . seems more credible than forcibly attributing series to this or that city without any coherent basis. Let us not forget that as soon as Vespasian was named emperor, riots broke out in Antioch, provoked by a renegade Jew who accused his Antiochene coreligionists of wanting to burn the city: easy in these conditions to raise massive contributions for the War against the Jews! The sigmas are treated in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, two hundred and two examples are now listed, including in museums at ANS (5), Berlin, British Museum, Paris, Munich, Yale (5), Cambridge, Jerusalem, Jerusalem Rockefeller Museum and Tel Aviv Kadman Museum
Un tel groupe, techniquement parfaitement dissocié des autres, est de ceux qui ont suggéré l’hypothèse d’ateliers de Vespasien définis non pas géographiquement (ni pour la fabrication, ni par la distribution) mais en fonction des sources de métal, bref sur une logique fiscale et économique et en aucun cas sur une logique municipale.
Il semble en effet inconcevable que pendant trois ans, sur un territoire bien contrôlé par Rome (sauf la Judée !), il ait été nécessaire de créer des ateliers dans sept ou huit villes différentes (si l’on regroupe les groupes 1 et 3, voire 1, 2 et 3, les groupes 5 et 7, le groupe 8 avec Titus, sur la base des affinités techniques et de gravure).
La comparaison avec la trouvaille d’Alep et la période de Caracalla (une trentaine d’ateliers fonctionnant sur la même zone, simultanément et pendant les deux années de la guerre parthique) donne une direction précieuse. La trouvaille d’Alep, quatre cent tétradrachmes, présentait pratiquement tous les ateliers, dans des proportions cohérentes avec l’ensemble des exemplaires connus, mais tous à fleur de coin. La seule explication à une telle répartition, si l’on exclut un numismate romain, très peu probable - il ne les aurait pas enterrés et ses héritiers auraient dispersé la collection - ne peut s’expliquer que par des fabrications dispersées mais regroupées avant distribution dans les caisses du Trésor Militaire.
Hélas, pour la période de Vespasien, aucune trouvaille n’est répertoriée avec un tel profil et nous devons rester prudents. Pourtant, l’hypothèse d’ateliers définis par leur financement - ville d’Antioche, ville de Tyr, trésor militaire impérial, taxes spéciales de guerre, levées exceptionnelles... semble plus crédible que d’attribuer de force des séries à telle ou telle ville sans aucune base cohérente. N’oublions pas qu’à peine Vespasien nommé empereur, des émeutes éclatèrent à Antioche, provoquées par un juif renégat qui accusa ses coreligionnaires antiochènes de vouloir brûler la ville : aisé dans ces conditions de lever des contributions massives pour la Guerre contre les Juifs !
Les sigma sont traités en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, deux cent deux exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées à ANS (5), Berlin, British Museum, Paris, Munich, Yale (5), Cambridge, Jérusalem, Jérusalem Rockefeller Museum et Tel Aviv Kadman Museum.
The ninth group of Vespasian's strikes, characterized by its style, both for the eagle and for the portrait and the lettering of the legends, is characterized by an eagle standing on a club, with a crown in its beak, and a palm in the field. It strikes from the first to the third year, with a peak of production in the second to a near-closure in the third.
Such a group, technically perfectly dissociated from the others, is one of those who suggested the hypothesis of Vespasian workshops defined not geographically (neither for manufacturing nor by distribution) but according to the sources of metal, in short on a fiscal and economic logic and in no case on a municipal logic.
It seems inconceivable that for three years, in a territory well controlled by Rome (except Judea!), it was necessary to create workshops in seven or eight different cities (if we group groups 1 and 3, or even 1, 2 and 3, groups 5 and 7, group 8 with Titus, on the basis of technical and engraving affinities).
The comparison with the Aleppo find and the Caracalla period (about thirty workshops operating in the same area, simultaneously and during the two years of the Parthian War) provides valuable direction.. The Aleppo find, four hundred tetradrachms, presented practically all the mints, in proportions consistent with all the known examples, but all flush with the die. The only explanation for such a distribution, if we exclude a Roman numismatist, very unlikely - he would not have buried them and his heirs would have dispersed the collection - can only be explained by dispersed fabrications but grouped together before distribution in the coffers of the Military Treasury.
Unfortunately, for the period of Vespasian, no find is recorded with such a profile and we must remain cautious.. However, the hypothesis of workshops defined by their financing - city of Antioch, city of Tyre, imperial military treasury, special war taxes, exceptional levies. . . seems more credible than forcibly attributing series to this or that city without any coherent basis. Let us not forget that as soon as Vespasian was named emperor, riots broke out in Antioch, provoked by a renegade Jew who accused his Antiochene coreligionists of wanting to burn the city: easy in these conditions to raise massive contributions for the War against the Jews! The sigmas are treated in C.
In the TSP database maintained by Michel Prieur, two hundred and two examples are now listed, including in museums at ANS (5), Berlin, British Museum, Paris, Munich, Yale (5), Cambridge, Jerusalem, Jerusalem Rockefeller Museum and Tel Aviv Kadman Museum