fme_809626 - DUCHY OF LORRAINE - LEOPOLD I Médaille, Léopold Ier de Lorraine et de Bar, Prévoyance du Prince
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Type : Médaille, Léopold Ier de Lorraine et de Bar, Prévoyance du Prince
Datum: 1727
Name der Münzstätte / Stadt : France, Lorraine
Metall : Bronze
Durchmesser : 62 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 82,65 g.
Rand lisse
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Patine marron hétérogène, de l’usure sur les reliefs. Présence de coups et rayures. Trou percé à 12 heures
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite LEOPOLDVS. I. D. G. DVX. LOT. BAR. REX. IER.
Beschreibung Vorderseite Buste à droite drapé et cuirassé de Léopold Ier de Lorraine et de Bar.
Rückseite
Titulatur der Rückseite PROVIDENTIA . PRINCIPIS // VIAE . MVNITAE / MDCCXXVII.
Beschreibung Rückseite Cavalier marchant au pas à droite à l’entrée d’un pont à deux arches ; d’un côté l’Abondance représentée par une femme se reposant sur le rivage, de l’autre une borne surmontée d’un mercure à mi-corps ; l’ensemble dans un environnement sylvestre avec un second pont dans l’arrière plan.
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Médaille datée de 1727, mais sans graveur ni aucun poinçon sur la tranche, frappée pour la “reconstruction des ponts dans les fonds des Bois de Hayes, sur la route de Toul”.
Léopold Ier, dit le Bon (11 septembre 1679 à Innsbruck - 27 mars 1729 à Lunéville) est duc titulaire de Lorraine et de Bar de 1690 à 1697 et duc effectif de Lorraine et de Bar de 1697 à 1729.
Le jeune duc arrive à Nancy, pour la première fois de sa vie, le 17 août 1698. Il a presque 19 ans. Il épouse celle-là même que devait auparavant épouser l'archiduc Joseph de Habsbourg, la nièce du roi de France, Élisabeth-Charlotte d'Orléans, fille de Philippe, duc d'Orléans et d'Élisabeth-Charlotte de Bavière, princesse Palatine. Le mariage par procuration, a lieu à Fontainebleau le 13 octobre 1698, - le duc d'Elbeuf, chef de la branche française de la Maison de Lorraine représentant le jeune souverain - puis de vivo à Bar-le-Duc le 25 octobre. Le mariage est consommé le soir même.
Ce que Louis XIV lâche d'une main à Ryswick, il tente de le reprendre en faisant du duc de Lorraine un neveu soumis voire un vassal. En 1699, il lui impose, en tant que descendant des ducs de Bar l'humiliante séance de prestation d'hommage pour la rive gauche de la Meuse, ainsi que l'avaient fait ses ancêtres quatre cents ans plus tôt en 1301. Les relations de Léopold avec la cour de France sont toujours polies voire guindées. Sa belle-mère la princesse Palatine, en tant qu'Allemande, se sent proche de son gendre ; mais elle lui reproche assez souvent dans ses lettres le peu d'affection dont il témoigne !
Favorable par politique et par goût à l'Empire mais limité dans ses choix par la proximité d'une France qui encercle ses possessions, il songe, au début de son règne, à échanger avec Louis XIV la Lorraine et le Barrois contre le Milanais, mais le projet échoue. Ses sujets lui reprocheront cette tentative de « trahison ». Il reprend la politique de neutralité des anciens ducs, et ne participe pas aux guerres européennes.
Léopold Ier, dit le Bon (11 septembre 1679 à Innsbruck - 27 mars 1729 à Lunéville) est duc titulaire de Lorraine et de Bar de 1690 à 1697 et duc effectif de Lorraine et de Bar de 1697 à 1729.
Le jeune duc arrive à Nancy, pour la première fois de sa vie, le 17 août 1698. Il a presque 19 ans. Il épouse celle-là même que devait auparavant épouser l'archiduc Joseph de Habsbourg, la nièce du roi de France, Élisabeth-Charlotte d'Orléans, fille de Philippe, duc d'Orléans et d'Élisabeth-Charlotte de Bavière, princesse Palatine. Le mariage par procuration, a lieu à Fontainebleau le 13 octobre 1698, - le duc d'Elbeuf, chef de la branche française de la Maison de Lorraine représentant le jeune souverain - puis de vivo à Bar-le-Duc le 25 octobre. Le mariage est consommé le soir même.
Ce que Louis XIV lâche d'une main à Ryswick, il tente de le reprendre en faisant du duc de Lorraine un neveu soumis voire un vassal. En 1699, il lui impose, en tant que descendant des ducs de Bar l'humiliante séance de prestation d'hommage pour la rive gauche de la Meuse, ainsi que l'avaient fait ses ancêtres quatre cents ans plus tôt en 1301. Les relations de Léopold avec la cour de France sont toujours polies voire guindées. Sa belle-mère la princesse Palatine, en tant qu'Allemande, se sent proche de son gendre ; mais elle lui reproche assez souvent dans ses lettres le peu d'affection dont il témoigne !
Favorable par politique et par goût à l'Empire mais limité dans ses choix par la proximité d'une France qui encercle ses possessions, il songe, au début de son règne, à échanger avec Louis XIV la Lorraine et le Barrois contre le Milanais, mais le projet échoue. Ses sujets lui reprocheront cette tentative de « trahison ». Il reprend la politique de neutralité des anciens ducs, et ne participe pas aux guerres européennes.