fjt_771550 - DIJON (MAIRES DE ... et divers) Pierre Monin, avocat à la Cour 1678
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Type : Pierre Monin, avocat à la Cour
Datum: 1678
Metall : Kupfer
Durchmesser : 27,5 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 7,81 g.
Rand Lisse
Seltenheitsgrad : R1
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Présence de faiblesses de frappe. Patine un peu sombre
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Jeton provenant de la Collection MARINECHE
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite P. MONIN. ADV. A. LA. COUR. VIC. MAI. DE. DIJON.
Beschreibung Vorderseite Armes de Pierre Monin.
Rückseite
Titulatur der Rückseite MAIORVM QVO ME VESTIGIA DVCVNT 1678.
Beschreibung Rückseite Le maire dans un bige au galop à droite, au-dessus des armes de Dijon posées sur deux faisceaux en sautoir.
Übersetzung der Rückseite Là où me conduisent les traces de mes ancêtres.
Kommentare
Les maires de Dijon
Dès l’époque de la naissance de la féodalité, la ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux, ou échevins. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. En 1192, pour la première fois, le maire dijonnais est élu.
A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle.
Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. Cette élection a lieu sur le parvis de l'église saint Philibert. A partir de 1669, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" afin de se distinguer des habitants.
En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi.
Voir leur liste complète à http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maires_de_Dijon.
Dès l’époque de la naissance de la féodalité, la ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux, ou échevins. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. En 1192, pour la première fois, le maire dijonnais est élu.
A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle.
Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. Cette élection a lieu sur le parvis de l'église saint Philibert. A partir de 1669, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" afin de se distinguer des habitants.
En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi.
Voir leur liste complète à http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_maires_de_Dijon.