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fjt_558350 - BANQUES - ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CAISSES D’ESCOMPTE 1852
240.00 €
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Type : COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CAISSES D’ESCOMPTE
Datum: 1852
Metall : Silber
Durchmesser : 36 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 22 g.
Rand lisse
Punze : (main) ARGENT
Seltenheitsgrad : R2
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite JOS. ANT. ALFRED PROST.
Beschreibung Vorderseite La tête de Prost à droite, signée A. BOVY.
Rückseite
Titulatur der Rückseite COMPAGNIE GÉNÉRALE DES CAISSES D’ESCOMPTE - FONDÉE À PARIS LE 6 AVRIL 1852.
Beschreibung Rückseite dans une couronne ouverte partie d’olivier et de chêne.
Kommentare
L’entreprise est citée par Pierre Joseph Proudon dans son “Manuel du spéculateur à la Bourse” en 1857.
Dans la communication de Nicolas Stoskopf sur la Haute Banque, http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/43/12/48/PDF/STOSKOPF_HAUTE_BANQUE.pdf on lit : “la carrière d’Antoine Prost est mal connue : à la différence des Béchet, Delahante et d’Erlanger, Prost était totalement dépourvu d’expérience familiale et de fortune personnelle ; fils d’un médecin lyonnais, il commença comme plumitif dans la presse, s’essaya à diverses affaires avant de lancer en avril 1852, avec un apport personnel de 30 000 francs, la Compagnie générale des caisses d’escompte dont l’objectif était de créer des caisses en province et de les assurer contre les risques de perte.
Le succès lui ouvrit en 1856 et 1857 les portes des grandes affaires : il créa coup sur coup la Compagnie générale de
crédit en Espagne, la Compagnie générale des mines en Espagne, le Crédit mobilier portugais, la compagnie de chemin de fer Guillaume-Luxembourg… puis fut condamné pour escroquerie en septembre 1858 et disparut. Il n’en reste pas moins que cet aventurier avait fait, pendant quelque temps, jeu égal avec les plus grands, concurrençant les Pereire dans la péninsule ibérique”.
Sic transit...
Dans la communication de Nicolas Stoskopf sur la Haute Banque, http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/43/12/48/PDF/STOSKOPF_HAUTE_BANQUE.pdf on lit : “la carrière d’Antoine Prost est mal connue : à la différence des Béchet, Delahante et d’Erlanger, Prost était totalement dépourvu d’expérience familiale et de fortune personnelle ; fils d’un médecin lyonnais, il commença comme plumitif dans la presse, s’essaya à diverses affaires avant de lancer en avril 1852, avec un apport personnel de 30 000 francs, la Compagnie générale des caisses d’escompte dont l’objectif était de créer des caisses en province et de les assurer contre les risques de perte.
Le succès lui ouvrit en 1856 et 1857 les portes des grandes affaires : il créa coup sur coup la Compagnie générale de
crédit en Espagne, la Compagnie générale des mines en Espagne, le Crédit mobilier portugais, la compagnie de chemin de fer Guillaume-Luxembourg… puis fut condamné pour escroquerie en septembre 1858 et disparut. Il n’en reste pas moins que cet aventurier avait fait, pendant quelque temps, jeu égal avec les plus grands, concurrençant les Pereire dans la péninsule ibérique”.
Sic transit...