fme_759634 - DRITTE FRANZOSISCHE REPUBLIK Médaille pour l’élection de Sadi Carnot
80.00 €
Menge
In den Warenkorb
Type : Médaille pour l’élection de Sadi Carnot
Datum: 1887
Metall : Bronze
Durchmesser : 68 mm
Stempelstellung : 12 h.
Graveur DUBOIS Alphée (1831-1905)
Gewicht : 159,45 g.
Rand lisse + corne BRONZE
Punze : corne BRONZE
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Patine hétérogène, des taches visibles à l’avers. Petite usure sur les reliefs. Présence de quelques rayures
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite CARNOT PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQVE FRANÇAISE.
Beschreibung Vorderseite Buste habillé de Sadi Carnot à gauche, signé : ALPHEE DUBOIS.
Rückseite
Titulatur der Rückseite CARNOT / ÉLU PRÉSIDENT DE LA / RÉPUBLIQUE FRANÇAISE / PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE / LE III DÉCEMBRE / MDCCCLXXXVII.
Beschreibung Rückseite Légende en six lignes dans un cartouche entre deux branches de chêne.
Kommentare
Sadi Carnot, né le 11 août 1837 à Limoges et mort le 25 juin 1894 à Lyon (3e arrondissement), de son nom complet Marie François Sadi Carnot, est un homme d'État français. Il fut président de la République du 3 décembre 1887 jusqu'à ce qu'il meure assassiné le 25 juin 1894.
Haut fonctionnaire de carrière, Sadi Carnot, avant de se faire élire à l'Élysée, avait assumé de nombreuses charges politiques et gouvernementales : député de la Côte-d'Or, préfet de la Seine-Inférieure, puis sous-secrétaire d'État aux Travaux, il fut nommé ministre des Travaux publics, puis des Finances.
Dans un contexte d'agitation syndicale et anarchiste, les lois restreignant les libertés individuelles et la presse venaient d'être votées, Sadi Carnot est l'une des cibles du mouvement anarchiste ayant refusé la grâce de Ravachol, d'Auguste Vaillant, auteur de l'attentat à la Chambre des députés et d'Émile Henry. Il est blessé d'un coup de poignard par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio le 24 juin 1894, alors qu'il quittait, par une issue secondaire pour éviter la foule, un banquet organisé à la Chambre de commerce à l'occasion de l'exposition universelle, internationale et coloniale à Lyon. Le député Gaston Doumergue, futur président de la République, est témoin de la scène. Caserio est guillotiné le 16 août suivant pour le crime.
Le président de la République meurt des suites de ses blessures, peu après minuit, le 25 juin 1894.
Son assassinat fait adopter par la Chambre la dernière et la plus marquante des lois scélérates visant les anarchistes et leur interdisant tout type de communication. Elle a été abrogée en 1992.
Il repose au Panthéon de Paris avec son grand-père Lazare Carnot.
Haut fonctionnaire de carrière, Sadi Carnot, avant de se faire élire à l'Élysée, avait assumé de nombreuses charges politiques et gouvernementales : député de la Côte-d'Or, préfet de la Seine-Inférieure, puis sous-secrétaire d'État aux Travaux, il fut nommé ministre des Travaux publics, puis des Finances.
Dans un contexte d'agitation syndicale et anarchiste, les lois restreignant les libertés individuelles et la presse venaient d'être votées, Sadi Carnot est l'une des cibles du mouvement anarchiste ayant refusé la grâce de Ravachol, d'Auguste Vaillant, auteur de l'attentat à la Chambre des députés et d'Émile Henry. Il est blessé d'un coup de poignard par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio le 24 juin 1894, alors qu'il quittait, par une issue secondaire pour éviter la foule, un banquet organisé à la Chambre de commerce à l'occasion de l'exposition universelle, internationale et coloniale à Lyon. Le député Gaston Doumergue, futur président de la République, est témoin de la scène. Caserio est guillotiné le 16 août suivant pour le crime.
Le président de la République meurt des suites de ses blessures, peu après minuit, le 25 juin 1894.
Son assassinat fait adopter par la Chambre la dernière et la plus marquante des lois scélérates visant les anarchistes et leur interdisant tout type de communication. Elle a été abrogée en 1992.
Il repose au Panthéon de Paris avec son grand-père Lazare Carnot.