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Live auction - fme_993816 - DRITTE FRANZOSISCHE REPUBLIK Médaille, Fuller, Loïe, n°59
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Alle Gewinngebote unterliegen einem Aufschlag von 18 % für Verkaufskosten.
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Type : Médaille, Fuller, Loïe, n°59
Datum: 1900
Prägemenge : 275
Metall : Silber
Durchmesser : 71,5 mm
Stempelstellung : 12 h.
Graveur ROCHE Pierre (1855-1922)
Gewicht : 165,7 g.
Rand lisse + corne ARGENT + lézard + 59
Punze : corne BRONZE
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Médaille anciennement nettoyée. Patine hétérogène avec quelques traces d’usure. Présence de quelques fines rayures sur la tranche
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite FVLLER / LOÏE.
Beschreibung Vorderseite Femme dansant.
Rückseite
Titulatur der Rückseite 1900 / VN ETRE / QVI / N ETAIT / QVE / LVMIERE EOR ET CAZE / BAVDELAIRE.
Beschreibung Rückseite Légende en 7 lignes sur une paire d’arômes en sautoir. Signature monogramme : DP.
Kommentare
L’émission de cette médaille est la suivante : 157 exemplaires en bronze, 109 exemplaires en argent, 2 exemplaires en bronze argenté et 1 exemplaire en or (4 exemplaires Dep. et 2 exemplaires artistes).
Née aux Etats-Unis dans l'Illinois, Mary Louise Fuller (1862-1928), dite Loïe Fuller, a fait ses débuts au théâtre des Folies Bergère à Paris fin 1892. Elle a créé un nouveau style de danse en associant dans ses mises en scène des mouvements de voiles et des effets de lumière colorés. Elle a inspiré de nombreux artistes du symbolisme et de l'Art nouveau, dont Pierre Roche qui entre tenait une relation très étroite avec elle. Il lui a dédié bon nombre d'œuvres, statuettes, dessins et bas-reliefs notamment, et a même orné le pignon de sa maison d'une girouette représentant la danseuse. En 1900, lors de l'Exposition universelle de Paris, Loïe Fuller a fait construire par l'architecte Henri Sauvage son propre pavillon-théâtre pour lequel Roche a créé des décorations et une grande statue. Lui aussi profondément impressionné par les représentations spectaculaires de la danseuse, le critique d'art Roger Marx lui consacra un article, le 1 février 1893, peu après ses premières apparitions à Paris. En 1894, il envisagea avec Roche la rédaction d'un livre illustré d'estampes modelées publié dix ans plus tard sous le titre La Loïe Fuller. Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que Roche ait créé pour la SAMF une médaille dédiée à la danseuse. C'est Marx qui a choisi l'inscription du revers reprenant un vers emprunté au poème L'Irréparable de Charles Baudelaire : Un être, qui n'était que lumière, or et gaze. Sans doute à l'initiative de son fondateur, la Société a fait graver en argent un exemplaire supplémentaire de la médaille qui a été remis à Loïe Fuller.
Née aux Etats-Unis dans l'Illinois, Mary Louise Fuller (1862-1928), dite Loïe Fuller, a fait ses débuts au théâtre des Folies Bergère à Paris fin 1892. Elle a créé un nouveau style de danse en associant dans ses mises en scène des mouvements de voiles et des effets de lumière colorés. Elle a inspiré de nombreux artistes du symbolisme et de l'Art nouveau, dont Pierre Roche qui entre tenait une relation très étroite avec elle. Il lui a dédié bon nombre d'œuvres, statuettes, dessins et bas-reliefs notamment, et a même orné le pignon de sa maison d'une girouette représentant la danseuse. En 1900, lors de l'Exposition universelle de Paris, Loïe Fuller a fait construire par l'architecte Henri Sauvage son propre pavillon-théâtre pour lequel Roche a créé des décorations et une grande statue. Lui aussi profondément impressionné par les représentations spectaculaires de la danseuse, le critique d'art Roger Marx lui consacra un article, le 1 février 1893, peu après ses premières apparitions à Paris. En 1894, il envisagea avec Roche la rédaction d'un livre illustré d'estampes modelées publié dix ans plus tard sous le titre La Loïe Fuller. Dans ce contexte, il n'est pas surprenant que Roche ait créé pour la SAMF une médaille dédiée à la danseuse. C'est Marx qui a choisi l'inscription du revers reprenant un vers emprunté au poème L'Irréparable de Charles Baudelaire : Un être, qui n'était que lumière, or et gaze. Sans doute à l'initiative de son fondateur, la Société a fait graver en argent un exemplaire supplémentaire de la médaille qui a été remis à Loïe Fuller.