E-auction 170-105266 - bpv_154062 - PHILIPPUS II Tétradrachme syro-phénicien
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KEINE ANSCHAFFUNGSKOSTEN FÜR DIE KÄUFER.
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Schätzung : | 190 € |
Preis : | 67 € |
Höchstgebot : | 75 € |
Verkaufsende : | 18 Juli 2016 15:15:30 |
Bieter : | 6 Bieter |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 248
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 28,00 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 13,33 g.
Seltenheitsgrad : R1
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Faible usure mais surfaces légèrement piquées et patine grise
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire est le 0406_015 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Buste lauré, drapé, cuirassé de Philippe II auguste à gauche, avec les ptéryges des deux épaules simultanément visibles,vu de trois quarts en avant (A*1).
Legende des Averses AUTOK K M IOUL FILIPPOS SEB, (Autokratoros Kaisaros Markos Ioulios Filippos Sebastos)
Übersetzung der Vorderseite (L’empereur césar Marc Jules Philippe auguste).
Rückseite
Titulatur der Rückseite ANTIOXIA / S|C À L’EXERGUE.
Beschreibung Rückseite Aigle debout à droite, les ailes largement déployées, tête à droite et queue à gauche, tenant une couronne feuillée dans son bec.
Legende des Reverses : DHMARC - EX OUSIAS UPATOG
Übersetzung der Rückseite (Revêtu de la puissance tribunitienne / Consul pour la troisième fois / avec l’accord du Sénat d’Antioche).
Kommentare
Le buste de ce type 405/406 est très rare et se caractérise par le fait que les deux ptéryges de la cuirasse sont visibles. Il semble improbable que ce soit une maladresse de graveur car des bustes cuirassés en bonne perspective ont été réalisés, probablement de la même main, dans cette série et pour Philippe Père. Quel est le sens de cette représentation ? Nous l’ignorons.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
L’évolution des portraits de Philippe II au 3e consulat va du césar tête nue, à droite ou à gauche, à toute la gamme des bustes militaires, laurés ou radiés, avec la titulature d’auguste.
Il faut noter qu’aucun buste lauré n’est connu avec la titulature de césar, alors que radiés et laurés sont également répartis avec la titulature d’auguste. On peut en déduire que la tête laurée est indiscutablement liée aux augustes, et la tête nue aux césars, alors que la couronne radiée n’a pas de spécificité politique.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe et de sa famille existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-quatre exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont quatre en musées, British Museum, Princeton, Yale et ANS.
Dès que Philippe II est proclamé auguste, il utilise toujours les titres de son père au revers mais encore adopte sa titulature de droit. Les collectionneurs débutants ont d’ailleurs des difficultés à distinguer le père du fils ; la règle est simple : le père a toujours une ride qui barre le front, le fils toujours un front lisse.
L’évolution des portraits de Philippe II au 3e consulat va du césar tête nue, à droite ou à gauche, à toute la gamme des bustes militaires, laurés ou radiés, avec la titulature d’auguste.
Il faut noter qu’aucun buste lauré n’est connu avec la titulature de césar, alors que radiés et laurés sont également répartis avec la titulature d’auguste. On peut en déduire que la tête laurée est indiscutablement liée aux augustes, et la tête nue aux césars, alors que la couronne radiée n’a pas de spécificité politique.
En abordant les frappes du 3e consulat, on remarque l’absence complète de frappes datées du deuxième consulat, bien que le deuxième consulat de Philippe et de sa famille existe indubitablement à Rome, y compris sur les émissions monétaires. Interruption des frappes ou comput différent à Antioche qu’à Rome ? Nous penchons pour la deuxième solution, pour deux raisons.
Tout d’abord la continuité stylistique : tant pour les revers que pour les droits, il n’y a pas de rupture, alors que l’on aurait pu présumer une certaine normalisation après une interruption des frappes. De plus, celle-ci se produira effectivement pour les frappes datées du quatrième consulat avec un style d’aigle unique, suivie à la fin par une nouveauté encore plus marquante, l’introduction d’officines indiquées sur les monnaies.
Ensuite, il existe à Antioche de très nombreuses frappes datées d’un quatrième consulat de Philippe l’Arabe dont nous ne trouvons pas trace à Rome. Il est extrêmement regrettable que les quelques informations dont nous disposons sur le Sénat d’Antioche soient largement plus tardives (4e et 5e siècle) car les émissions de tétradrachmes laissent à penser que non seulement le Sénat d’Antioche manifestait son indépendance envers Rome en frappant de l’argent avec la titulature “SC / ANTIOXIA” mais encore qu’il avait son propre comput impérial sous Philippe.
L’apparition de cette exergue et la disparition de la palme sont caractéristiques des 3e et 4e consulat mais les styles des aigles ne se normaliseront qu’au 4e.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, vingt-quatre exemplaires sont maintenant répertoriés pour ce type, dont quatre en musées, British Museum, Princeton, Yale et ANS.