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Live auction - bry_644015 - LOUIS XV "THE WELL-BELOVED" Quart d'écu aux trois couronnes 1715 Montpellier

LOUIS XV  THE WELL-BELOVED  Quart d écu aux trois couronnes 1715 Montpellier SS/fVZ
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Alle Gewinngebote unterliegen einem Aufschlag von 18 % für Verkaufskosten.
Schätzung : 50 000 €
Preis : 38 000 €
Höchstgebot : 38 000 €
Verkaufsende : 15 Juni 2021 16:45:50
Bieter : 1 Bieter
Type : Quart d'écu aux trois couronnes
Datum: 1715 2e
Name der Münzstätte / Stadt : Montpellier
Prägemenge : 12192
Metall : Silber
Der Feingehalt beträgt : 917 ‰
Durchmesser : 28,5 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 7,61 g.
Rand cordonnée
Seltenheitsgrad : UNIQUE
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Ce quart d’écu est frappé sur un flan large et légèrement irrégulier. Exemplaire recouvert d’une jolie patine grise de médaillier. On doit noter la présence de deux petites rayures dans le champ situé derrière le buste du roi
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Exemplaire provenant de la collection du commandant Auguste Gaston Pierre Babut de Rosan (vente Bourgey des 28 mars-1er avril 1927, n° 817)

Vorderseite


Titulatur der Vorderseite .LVD. XIIII. D. G. - .FR. ET. NAV. REX..
Beschreibung Vorderseite Buste de Louis XV à droite cuirassé, la tête nue ; au-dessous (Mm).
Übersetzung der Vorderseite (Louis XIV, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre).

Rückseite


Titulatur der Rückseite .(SOLEIL). SIT. NOMEN. DOMINI. - (MG) - .BENEDICTVM. 1715.
Beschreibung Rückseite Trois couronnes posées en 1 et 2 en triangle, séparées par trois lis.
Übersetzung der Rückseite (Béni soit le nom du Seigneur).

Kommentare


Nous avons le plaisir de vous présenter ce quart d’écu dit « aux trois couronnes de Louis XV » frappé en 1715 à Montpellier (7,61 g, 28,5 mm, 6 h.). Cette monnaie est a priori unique. Il s’agit de l’exemplaire de la collection du commandant Auguste Gaston Pierre Babut de Rosan dispersée par Émile Bourgey les 28 mars-1er avril 1927 (n° 817 du catalogue). Cette monnaie pourtant illustré dans le catalogue de vente de 1927 est longtemps passées sous les radars. En 1986, Bruno Collin, dans son ouvrage consacré à la Monnaie de Montpellier, p. 270, ne la mentionne pas et attribue toutes les productions d’argent de Montpellier de l’année 1715 à l’effigie de Louis XIV. Frédéric Droulers, dans l’édition 1998 de son Répertoire , n° 552, p. 534, ne la connaissait pas non plus, mais supposait à juste titre la frappe de quart d’écu aux trois couronnes à l’effigie de Louis XV à Montpellier en 1715. Cet auteur a même livré un chiffre de frappe de 7 199 exemplaires tout en précisant en note « Frappe possible à l’effigie de Louis XV d’après les dates des 5 délivrances qui ont eu lieu du 7 décembre au 31 décembre 1715 ». Dans l’édition de 2012 de son Répertoire, n° 762, p. 733, Droulers la mentionne enfin assortie de cette note : « Un spécimen au C.D.M. provenant de la collection Babut (1927) ». Nous rassurons le lecteur, cette monnaie n’a jamais figuré dans les collections du Département des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France. Il s’agit d’une erreur de Droulers. qui dans cette dernière édition lui assigne au passage une quantité de frappe de 17 099 exemplaires !
Une telle monnaie mérite que l’on se penche sur son histoire, d’autant plus que nous avons pu retrouvé de nombreux documents d’archives s’y reportant. La série d’argent dite « aux trois couronnes » a été frappée à partir de 1709, sous le règne de Louis XIV dont elle présente le buste. Après le décès du Roi-Soleil survenu le 1er septembre 1715, il convenait de placer sur les monnaies l’effigie du nouveau souverain, Louis XV. La gravure fut naturellement confiée au graveur général Joseph Roëttiers. Pour l’argent, en 1715, il ne put graver que les bustes de l’écu et du quart d’écu, le demi-écu aux trois couronnes à l’effigie de Louis XV n’ayant jamais été frappé.
Le 23 novembre 1715, le graveur général Joseph Roëttiers remit, entre autres, au greffe de la Cour des monnaies de Paris « douze poinçons de teste de quarts d’écus [à] l’effigie du nouveau roy Louis Quinze pour envoyer dans les Monoyes du royaume par le greffier de la Cour après qu’il auront esté présentez à ladite Cour en la manière accoustumée ». Le jour même, durent retirés deux poinçons certainement destinés à la Monnaie de Paris (AN, Z1b 349). Le quart d’écu aux trois couronnes de Louis XV n’est connu que pour trois ateliers : Aix-en-Provence, Paris et Montpellier.
Le poinçon d’effigie destiné à la Monnaie de Montpellier fut expédié de Paris le 26 novembre 1715 et arriva à Montpellier le 4 décembre :
«  Du quatrième décembre mille sept cent quinze, savoir faisons qu’en présence du sieur Louis Brodu, tailleur et graveur de la Monnoie de Montpellier, que sieur François Luquel, commis au bureau des postes de cette ville nous a remis trois poinçons marqués des deux lettres RR, envoiée de Paris par Monsieur Geudré, conseiller secrétaire du roy, greffier en chef de la Cour des monnoies de Paris suivant sa lettre du vingt-six novembre dernier addressée aux juges-gardes de la Monnoie de Montpellier, savoir un poinçon d’effigie pour les écus de trois livres dix sous, un autre poinçon d’effigie pour les quarts d’escu de dix-sept sous six deniers et un autre poinçon d’effigie pour les louis d’or de quatorze livres pour la fabrication des espèces qui doivent estre monnoiées à l’effigie de Louis quinzième en aiant deschargé ledit Luquel est tous autres et nous sommes signés. Campan, juge-garde. Nissolle, juge-garde, Brodu, Luquel » (AD Hérault, 3B 8).
Il est intéressant de noter que ces poinçons originaux portent les lettres RR, initiales du nom du graveur général Roëttiers. Le jour même de l’arrivée du poinçon, Louis Brodu, le graveur particulier de la Monnaie de Montpellier réalisa à l’aide du nouveau poinçon quatre carrés de droit : « Du quatriesme décembre a esté frapé 4 testes pour les quarts d’escu du nouveau poinçon de louis quinze et ledit point retiré. Nisolle, juge-garde. Brodu » qui furent remis deux jours plus tard au prévôt des monnayeurs : « Du sixième dudit les quatre testes pour les quarts d’escu mentionnées cy-contre ont esté remises. Nissole, juge-garde. Brodu. ». Le 9 décembre 1715, Brodu grava neuf nouveaux carrés de droit pour les quarts d’écu à l’effigie de Louis XV qui furent remis le 14 aux monnayeurs. Le différent de Brodu, une tour, se retrouve sur le quart de Babut de Rosan après DOMINI. L’étoile à cinq rais placée sous le buste est le différent du directeur Jean Guillot. Des flans de quarts d’écu furent remis aux monnayeurs les 6, 14, 20 et 31 décembre afin d’être monnayés et marqués sur la tranche (AD Hérault, 3B 17). Une fois les monnaies frappées, les monnayeurs les remirent en quatre fois aux juge-gardes de la Monnaie de Montpellier : 3 456 le 7 décembre, 2 271 flans le 14, 4 180 le 20 et 3 880 le 31 décembre (AD Hérault, 3B 17). Il appartenait ensuite aux juge-gardes de contrôler les poids, titres et qualité de frappe. Les espèces défectueuses était rebutées avant d’être refondues, les autres étaient passées en délivrance, c’est-à-dire jugées bonnes pour être mises en circulation. Le 7 décembre, sur les 3 456 monnaies frappées, un exemplaire fut mis en boîte et 579 ont été rebutés, ainsi seuls 2 876 quarts d’écu purent être mis en circulation.
« Dudit jour a esté délivré deux mil huict cents soixante seize quarts d’escu de dix-sept sous six deniers, dont un emboëtté, vallant deux mille cinq cens seize livres dix sous, foibles d’un demi-gros en trois marcs pesant quatre-vingts-neuf marcs cinq onces trois deniers raportés suivant l’essai faict de la peuille à dix deniers vingt et un grain et demi a esté remis à la conversion cinq cens soixante dix-neuf quarts d’écu de rebut cisaillés pensant dix-sept marcs sept onces quatorze deniers. Nissolle, juge-garde. Guillot. Freboul. Montréal » (AD Hérault, 3B 13). Cette première délivrance du 7 décembre a été suivie de trois autres en date des 16, 21 et 31 décembre 1715. Le total des quarts d’écus à l’effigie de Louis XV frappés à Montpellier s’élève donc de manière certaine à 12 192 exemplaires, avec quatre exemplaires en boîte et un poids monnayé de 380 marcs 3 onces 18 deniers (93,12 kg). 1591 quarts d’écu supplémentaires avaient été frappés, mais jugés défectueux, ils furent refondus. Les pièces rebutées représentent 11,71 % de celles frappées. Les 12 192 quarts d’écu délivrés n’eurent tout au plus qu’une durée de circulation de trois semaines puisqu’elles furent décriées fin décembre 1715 pour être réformées au type dit « vertugadin ». L’exemplaire que nous présentons semble être le seul à avoir été retrouvé à ce jour.

Historischer Hintergrund


LOUIS XV "THE WELL-BELOVED"

(01.09.1715-10.05.1774)

Ludwig XV. wurde 1710 in Versailles als Sohn von Ludwig, Herzog von Burgund, und Marie-Adélaïde de Savoie geboren. Aufgrund des frühen Todes seines Großvaters, des Großdauphins, und seines Vaters trat er 1715 die Nachfolge seines Urgroßvaters an. Während der Minderjährigkeit des Königs fiel die Regentschaft an Philippe, Herzog von Orléans, Neffe Ludwigs XIV.. Nach einem unglücklichen Regierungsversuch durch Räte, die die Staatssekretäre ersetzten (die Polysynodie, 1715-1718), kehrte der Regent zu den Maximen seines Onkels zurück und behielt die monarchische Autorität. Die wirklichen Neuerungen der Regentschaft lagen im gescheiterten Versuch einer Wirtschafts- und Finanzreform (Rechtssystem) und in einer Liberalisierung der Moral und einer anderen Ausrichtung der Literatur als Reaktion auf den Rigorismus des vorigen Jahrhunderts.. Major Ludwig XV. wurde 1722 in Reims gekrönt. Dann folgten einander als Premierminister nach: der Herzog von Orléans (1722–1723), der Herzog von Bourbon (1723–1726) und der Kardinal de Fleury, ehemaliger Erzieher des Königs (1726–1743).. Diese Zeit war vom Polnischen Erbfolgekrieg (1733-1738) geprägt, der es Frankreich ermöglichte, den entthronten polnischen König Stanislaus, den Schwiegervater Ludwigs XV., an die Spitze Lothringens zu stellen und schließlich zu erobern das Herzogtum. Das friedliche Amt Fleurys war für Frankreich eine Zeit der Erholung nach den Strapazen der vorherigen Herrschaft.. Der unter Fleury begonnene Österreichische Erbfolgekrieg (1741-1748) hatte weniger erfreuliche Ergebnisse, da der Frieden von Aachen uns dazu zwang, auf die Eroberungen von Moritz von Sachsen in den Niederlanden zu verzichten. Während dieses Krieges erlebte Ludwig, nachdem er die Regierung übernommen hatte, den Höhepunkt seiner Popularität, insbesondere während seiner Krankheit in Metz (1744).. Der Siebenjährige Krieg (1756-1763) wird völlig verheerend sein. Im Vertrag von Paris verliert Frankreich Kanada und Indien. Die Annexion Korsikas im Jahr 1769 war ein verspäteter und kleiner Erfolg. England triumphierte in seinem jahrhundertealten Kampf um die Vorherrschaft im Atlantik. Das österreichische Bündnis hatte sich als wenig nützlich erwiesen und der Aufstieg Preußens ließ eine neue Bedrohung entstehen, deren volles Ausmaß sich im folgenden Jahrhundert offenbarte.. Im Inneren stießen die aufeinanderfolgenden Ministerien auf den Widerstand der Parlamente, insbesondere des Pariser Parlaments, und auf die Beständigkeit der jansenistischen Bewegung. Die zwischen 1770 und 1774 betriebene Politik der Entschlossenheit konnte die Bedenken der vorangegangenen Jahrzehnte nicht beseitigen. Im Zeitalter der Aufklärung wuchs die Kluft zwischen der alten monarchischen Religion und der autoritären Machtausübung einerseits und der Entwicklung von Geist und Sitten andererseits immer weiter.. Die königliche Macht erstarrte in der unterwürfigen Wiederholung der Regierungsmaximen Ludwigs XIV.. Ludwig. Von innen zeigte die „alte Maschine“ Anzeichen von Unordnung, Instabilität und gleichzeitigem ministeriellem Despotismus, der Herrschaft der Favoriten. In den Eliten trat ein Unwohlsein auf; Der Adel, das Amt, der Militärdienst waren nicht mehr die sicheren Werte der Vergangenheit. Die öffentliche Meinung wurde zu einer Kraft. Während die politische Macht zur Unbeweglichkeit neigte, wurde die Verwaltungsmaschinerie im Interesse der Kontrolle, des Maßes und der guten Verwaltung modernisiert. Die Herrschaft Ludwigs. Von Marie Leczynska, die 1725 geheiratet hatte, hatte Ludwig.

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