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v24_1528 - LOUIS XIV LE GRAND ou LE ROI SOLEIL États de Bourgogne 1653

LOUIS XIV LE GRAND ou LE ROI SOLEIL États de Bourgogne SS
MONNAIES 24 (2005)
Startpreis : 150.00 €
Schätzung : 250.00 €
Erzielter Preis : 150.00 €
Anzahl der Gebote : 1
Höchstgebot : 187.00 €
Type : États de Bourgogne
Datum: 1653
Metall : Silber
Durchmesser : 27,5 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 6,41 g.
Rand lisse
Seltenheitsgrad : R1
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Jolie patine mettant en valeur les reliefs du droit. Petit défaut de métal au revers à 5 heures
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Jeton provenant de la collection M.L.F.A.

Vorderseite


Titulatur der Vorderseite (ROSE) COMITIA (ROSE) BVRGVNDIÆ (ROSE).
Beschreibung Vorderseite Écu de Bourgogne entouré d’une couronne fleuronné ; à l’exergue 1653.
Übersetzung der Vorderseite (États de Bourgogne).

Rückseite


Titulatur der Rückseite LIBERATORI. DEBITAM. REPENDO.
Beschreibung Rückseite Femme debout à gauche devant le roi auquel elle offre une couronne et une branche d'olivier ; la ville d'Arras à l'horizon; à l'exergue, un fleuron.
Übersetzung der Rückseite J'offre à mon libérateur la couronne qui lui est due.

Kommentare


Les Frondeurs se réfugièrent une nouvelle fois à Seurre lorsqu’ils apprirent la libération du prince de Condé. Durant l’exil de celui-ci en Guyenne, la ville est prise par d’Épernon qui fait raser les fortifications. Le roi est présenté comme le libérateur de la province.
Les États de Bourgogne ont fait l'objet de plusieurs études : Rossignol en 1851 ; Preux dans l'ASFN en 1867 et Fontenay, Manuel de l'amateur de jetons, 1854 auquel nous empruntons de nombreuses descriptions de jetons ainsi que les commentaires suivants : "Les États de Bourgogne votaient les impôts, aides et subsides. La province réglait son administration économique dans des assemblées générales, et après les sessions, l'exécution des votes appartenait à des Élus généraux pris dans tous les rangs de la société et dont la conduite était censurée à chaque triennalité par des commissaires spéciaux et indépendants. Les Élus faisaient la répartition des impôts, et pour cela ils nommaient de droit tous leurs officiers, ordonnaient les constructions publiques et les réparations des grandes routes, réglaient la levée et la dépense des milices, opéraient la liquidation des étapes, l'adjudication des octrois sur la Saône et tenaient en leurs mains l'importante direction des crues sur le sel que l'on ne pouvait amener en Bourgogne sans leur approbation. Les habitants n'étaient point traduits hors de leur ressort. Les États avaient le droit de rembourser de leurs finances tout office à la charge du pays ; le roi ne pouvait en créer de nouveaux sans le consentement de la province, et moins encore disposer de la province sans son aveu. (...) Quelques mots suffiront pour donner une idée de l'organisation des États de Bourgogne. Ils se composaient des trois positions sociales ou des trois Ordres de la société, le Clergé, la Noblesse et le Tiers-État. Le premier représentait la sagesse, les lumières et la bonté ; le second, la force, la gloire et la grandeur ; le troisième, l'industrie, le commerce et l'agriculture. On ne pouvait trouver rien de plus juste et de plus complet. L'inégalité numérique des trois Ordres disparaissait au moment du vote : au moment solennel de la décision, il n'y avait que trois voix ; et celle du Tiers, qui eût été insignifiante si l'on avait compté par têtes, avait le pouvoir de faire pencher la balance du côté où elle voulait. La représentation des pouvoirs se complétait par la présence aux États des envoyés de Mgr le Duc et plus tard de ceux de Sa Majesté. L'Élu du premier avait pour mission de veiller d'une manière toute spéciale sur les intérêts de la couronne ducale et de l'édifier sur tout ce qui se passait dans l'administration des finances. Sous le régime monarchique, le roi s'appuyait encore sur le Parlement dont le président prenait la parole à l'ouverture des États pour soutenir les demandes de la couronne ; il avait de plus l'intendant et le gouverneur de la province ; puis la chambre des comptes dont les Maîtres étaient plus habitués que personne au maniement des jetons. Après une session d'un mois, l'assemblée générale laissait pour administrer le pays, pendant trois années, une petite assemblée ou Chambre des Élus généraux composée, comme elle, des éléments intéressés, c'est-à-dire appartenant aux trois Ordres. L'Élu du roi, deux députés de la chambre des comptes, le trésorier général et l'intendant de la province avaient droit d'y entrer pour la couronne, comme les deux secrétaires des États, mais sans voix délibérative. L'Élu de la Noblesse était seul électif ; ceux du Clergé et du Tiers arrivaient alternativement à la Chambre. L'Église fournissait tantôt un évêque, tantôt un abbé, tantôt un doyen de la province à tour de rôle. Le représentant du Tiers-État était successivement un maire de l'une des quatorze villes inscrites à la grande roue ; et par privilège, cet Ordre avait encore son président-né, le maire de Dijon. Les petites villes ainsi que les chanoines et les prieurs n'étaient pas privés de leur part de pouvoir, car c'est dans leur sein que se recrutait la majeure partie des Alcades. Les Alcades formaient un conseil de censure qui recherchait en outre les choses utiles à proposer au pays et surveillait les opérations de la grande roue. Ils composaient un conseil suprême pour protéger la province contre l'erreur, la négligence, le mauvais vouloir ou l'ambition de ses administrateurs. En somme, le grand conseil était jugé par le petit.

Historischer Hintergrund


LOUIS XIV LE GRAND ou LE ROI SOLEIL

(14.05.1643-01.09.1715)

Die Regierungszeit Ludwigs XIV. ist die längste und ruhmreichste in der Geschichte Frankreichs. Als Sohn von Ludwig XIII. und Anna von Österreich, geboren am 5. September 1638, bestieg der dritte Bourbonenkönig 1643 den Thron und blieb dort dreiundsiebzig Jahre. Er starb am 1. September 1715 im Alter von siebenundsiebzig Jahren.. Zwischen 1643 und 1661, unter der Regentschaft von Anna von Österreich und dem Amt von Kardinal Mazarin, wurde der Absolutismus durch Kampf aufgebaut: interner Kampf gegen die Fronde, externer Kampf gegen Spanien. Die persönliche Herrschaft Ludwigs XIV. begann im Jahr 1661, als der junge König beschloss, „allein zu regieren“.. Die absolute Monarchie erreichte dann ihren Höhepunkt, als der König von einem Team außergewöhnlicher Minister umgeben war: Le Tellier, Louvois, Colbert, Seignelay. Diese wohlhabende Zeit endete in den 1680er Jahren mit den ersten Rückschlägen, der Aufhebung des Edikts von Nantes (1685), dem Ende der großen äußeren Erfolge und dem allmählichen Verschwinden des Gefolges der ersten Jahre (Colbert starb 1683, Le Tellier). 1685, Seignelay 1690, Louvois 1691). Der dritte und letzte Teil der Regierungszeit, zwischen 1685 und 1715, ist schwieriger. Der alternde König findet keine ähnlichen Mitarbeiter. Herrlich, diese Herrschaft war zunächst eine kriegerische Herrschaft. Noch nie hat Frankreich so viele Kriege erlebt: den Dreißigjährigen Krieg, der 1648 mit dem Kaiserreich und erst 1659 mit Spanien abgeschlossen wurde, den Devolutionskrieg (1667-1668), den Hollandkrieg (1672-1678), den Krieg mit Spanien (1684). ), Krieg der Augsburger Liga (1688-1697), Spanischer Erbfolgekrieg (1701-1713). Es erlebte nie mehr Siege und mehr Eroberungen: 1648 erhielt es durch die Westfälischen Verträge das Elsass, 1659 den Frieden der Pyrenäen, des Artois und des Roussillon; 1668 erreichte es durch den Frieden von Aachen Flandern; im Jahr 1678, durch den Vertrag von Nimwegen, Franche-Comté. 1681 annektierte der König Straßburg. Die folgenden Jahrzehnte verliefen weniger glücklich: 1697 (Vertrag von Ryswick) trat Frankreich Luxemburg ab; 1713 und 1714 (Verträge von Utrecht und Rastadt) verließ sie Acadia, ein Vorspiel zum Verlust Amerikas fünfzig Jahre später. Die Regierungszeit Ludwigs XIV. entspricht daher ziemlich genau der Zeit der französischen Vorherrschaft in Europa: Frankreich verdrängte Spanien; Es wird bald von England abgelöst werden, das das Reich der Meere und der Weiten der Neuen Welt innehat. Zum Ruhm des siegreichen und siegreichen Königs gesellt sich der Ruhm des königlichen Verwalters, Gesetzgebers und Beschützers der Künste und Schriften. Ludwig XIV. und seine Minister perfektionierten den Aufbau der Monarchie: Die Gesetzgebung wurde reformiert, der Adel unterworfen, die Provinzen gezähmt, die Häresie gestürzt, Künstler und Schriftsteller stellten sich in den Dienst der königlichen Macht. Lex una sub uno sole: „ein einziges Gesetz unter einer einzigen Sonne“: Alles muss sich um den Sternenmeister drehen. Ganz Europa spürt die Anziehungskraft und das Prestige von Versailles. Die Realität ist zweifellos weniger brillant als dieses schmeichelhafte Programm: Die königliche Verwaltung bleibt zu klein, um das größte und bevölkerungsreichste Königreich Europas wirklich darzustellen; Partikularismen widerstehen; Die Protestanten ziehen ab, um die Feinde Frankreichs zu bereichern. Fakt ist, dass es das Bild des Königs der Herrlichkeit ist, das sich in den Erinnerungen eingeprägt hat, so wie Ludwig XIV. es beschlossen und gewollt hatte.. Darin liegt der wahre Triumph dieses Prinzen: Für Frankreich und Europa, für das folgende Jahrhundert und die kommenden Jahrhunderte, für seine Zeitgenossen wie für die Nachwelt war und bleibt er der König schlechthin.. Münzen und Medaillen, die uns das jupiterhafte Profil des großen Monarchen wiedergeben, sind Teil dieses Willens und dieses Erfolgs.. Ludwig XIV. widmete ihnen besondere Aufmerksamkeit: Das Grand Siècle ist auch ein großes Jahrhundert der Numismatik.

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