Live auction - fme_959475 - KARL X Médaille, Monument aux martyrs de Quiberon
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Alle Gewinngebote unterliegen einem Aufschlag von 18 % für Verkaufskosten.
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Schätzung : | 80 € |
Preis : | Kein Gebot |
Höchstgebot : | Kein Gebot |
Verkaufsende : | 08 Oktober 2024 14:57:20 |
Type : Médaille, Monument aux martyrs de Quiberon
Datum: n.d.
Name der Münzstätte / Stadt : 56 - Quiberon
Metall : Kupfer
Durchmesser : 50,5 mm
Stempelstellung : 12 h.
Graveur DEPAULIS Alexis-Joseph (1790-1867) / CAQUÉ Armand Auguste (1795-1881)
Gewicht : 49,33 g.
Rand lisse
Punze : sans poinçon
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Patine hétérogène avec quelques taches d’oxydation. Faible usure
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite CAROLVS X FRANC - ET NAV REX.
Beschreibung Vorderseite Tête à gauche de Charles X, signé : DEPAULIS. F. / DE PUYMAURIN NUM. PRAEF..
Rückseite
Titulatur der Rückseite PRO. DEO. PRO. REGE. PRO. PATRIA // À L’EXERGUE : AD. QVIBERONEM NEFARIE / TRVCIDATI. / ANN. MDCCLXXXXV.
Beschreibung Rückseite L’Église et la France de part et d'autre du monument à la mémoire des soldats exécutés en 1795.
Kommentare
Le débarquement des émigrés à Quiberon commença le 23 juin 1795 et fut définitivement repoussé le 21 juillet 1795. Organisé afin de prêter main-forte à la Chouannerie et à l'armée catholique et royale en Vendée, il espérait soulever tout l'Ouest de la France afin de mettre fin à la Révolution française et de permettre le retour de la monarchie. Cette opération militaire de contre-révolution eut un grand retentissement, et porta un coup funeste au parti royaliste.
Au total 2 662 émigrés, 5 000 Chouans et 5 000 civils ont été capturés par les Républicains. Selon les lois républicaines en vigueur, les prisonniers royalistes pris les armes à la main devaient être exécutés. Cependant Hoche parvint à obtenir de la Convention nationale la grâce des Chouans. Les civils, vieillards, femmes et enfants furent rapidement relâchés. 4 929 prisonniers furent interrogés, 2 000 Chouans furent relâchés en échange d'une rançon et 3 180 autres furent acquittés ou condamnés à des peines de prisons.
400 prisonniers périrent cependant dans les prisons ou les hôpitaux, des suites de leurs blessures ou par les maladies.
Le sort des émigrés fut plus sévère, 757 émigrés furent condamnés à mort, dont Charles de Sombreuil, cependant la peine ne fut pas appliquée pour 3 hommes et 6 autres parvinrent à s'évader, 748 prisonniers furent effectivement exécutés. 80 autres prisonniers furent condamnés à des peines d'emprisonnement, les autres furent acquittés.
Parmi les 748 prisonniers fusillés, se trouvait 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 Chouans.
222 prisonniers furent fusillés à Auray, 259 à Vannes et 167 à Quiberon.
6 332 chouans et émigrés avaient été faits prisonniers ainsi que des membres de leurs familles. Lazare Hoche aurait promis verbalement que les royalistes seraient considérés comme prisonniers de guerre. Cette promesse ne fut pas tenue. Les femmes et les enfants furent libérés quelques jours après la bataille, mais les soldats furent mis en accusation par le commissaire Jean-Lambert Tallien. Charles de Virot, marquis de Sombreuil et 750 de ses compagnons furent jugés par des commissions militaires et fusillés à Auray, les chefs dont Sombreuil et Mgr de Hercé à Vannes dans le jardin de la Garenne (d'autres à la Pointe des Émigrés). 430 étaient nobles : beaucoup d'entre eux avaient servi dans la marine de Louis XVI.
À l'endroit des exécutions, un pré le long du marais de Kerzo en Brech sur la rive ouest du Loch en amont d'Auray, appelé depuis le Champ des martyrs, leurs dépouilles demeurèrent enfouies sur place jusqu'en 1814. En 1829, on édifia une chapelle expiatoire en forme de temple. Les ossements exhumés sont aujourd'hui conservés dans le mémorial construit sur le domaine de la Chartreuse d'Auray.
La Chartreuse d'Auray conserve la liste gravée en hâte et un caveau contenant les restes de 952 prisonniers de l'armée royale passés par les armes du 1er au 25 août 1795 après la défaite du débarquement de Quiberon..
Au total 2 662 émigrés, 5 000 Chouans et 5 000 civils ont été capturés par les Républicains. Selon les lois républicaines en vigueur, les prisonniers royalistes pris les armes à la main devaient être exécutés. Cependant Hoche parvint à obtenir de la Convention nationale la grâce des Chouans. Les civils, vieillards, femmes et enfants furent rapidement relâchés. 4 929 prisonniers furent interrogés, 2 000 Chouans furent relâchés en échange d'une rançon et 3 180 autres furent acquittés ou condamnés à des peines de prisons.
400 prisonniers périrent cependant dans les prisons ou les hôpitaux, des suites de leurs blessures ou par les maladies.
Le sort des émigrés fut plus sévère, 757 émigrés furent condamnés à mort, dont Charles de Sombreuil, cependant la peine ne fut pas appliquée pour 3 hommes et 6 autres parvinrent à s'évader, 748 prisonniers furent effectivement exécutés. 80 autres prisonniers furent condamnés à des peines d'emprisonnement, les autres furent acquittés.
Parmi les 748 prisonniers fusillés, se trouvait 627 émigrés ou ecclésiastiques et 121 Chouans.
222 prisonniers furent fusillés à Auray, 259 à Vannes et 167 à Quiberon.
6 332 chouans et émigrés avaient été faits prisonniers ainsi que des membres de leurs familles. Lazare Hoche aurait promis verbalement que les royalistes seraient considérés comme prisonniers de guerre. Cette promesse ne fut pas tenue. Les femmes et les enfants furent libérés quelques jours après la bataille, mais les soldats furent mis en accusation par le commissaire Jean-Lambert Tallien. Charles de Virot, marquis de Sombreuil et 750 de ses compagnons furent jugés par des commissions militaires et fusillés à Auray, les chefs dont Sombreuil et Mgr de Hercé à Vannes dans le jardin de la Garenne (d'autres à la Pointe des Émigrés). 430 étaient nobles : beaucoup d'entre eux avaient servi dans la marine de Louis XVI.
À l'endroit des exécutions, un pré le long du marais de Kerzo en Brech sur la rive ouest du Loch en amont d'Auray, appelé depuis le Champ des martyrs, leurs dépouilles demeurèrent enfouies sur place jusqu'en 1814. En 1829, on édifia une chapelle expiatoire en forme de temple. Les ossements exhumés sont aujourd'hui conservés dans le mémorial construit sur le domaine de la Chartreuse d'Auray.
La Chartreuse d'Auray conserve la liste gravée en hâte et un caveau contenant les restes de 952 prisonniers de l'armée royale passés par les armes du 1er au 25 août 1795 après la défaite du débarquement de Quiberon..