fjt_660966 - FRANC-MAÇONNERIE - PARIS LOGE LES AMIS DE LA LIBERTÉ n.d.
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Type : LOGE LES AMIS DE LA LIBERTÉ
Datum: n.d.
Metall : Kupfer
Durchmesser : 30 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 9,12 g.
Rand lisse
Seltenheitsgrad : R1
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Exemplaire provenant de la collection Charlet
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite LIBERTE. EGALITE.
Beschreibung Vorderseite Inscription en deux lignes dans une couronne de chêne ; signé B..
Rückseite
Titulatur der Rückseite CONSOCIARE. AMAT.
Beschreibung Rückseite Pallas casquée avec cimier à droite, debout à gauche, tenant un niveau et une lance.
Übersetzung der Rückseite Elle aime à unir.
Kommentare
À première vue, il pourrait s’agir d’une frappe tardive, voire postérieure, bien que la tranche soit lisse, sans cannelures mais l’argument peut être retourné.
En effet, si il était d’usage au XVIIIe siècle que les jetons de cuivre fussent à tranche lisse, un monnayeur du XIX aurait certainement ignoré qu’il existe des exemplaires de ce jeton en cuivre avec tranche cannelée qui ont toutes les chances d’être eux, d’époque, à l’aspect, la technique de frappe et le poids. Il aurait donc par erreur omis les cannelures ? Cet exemplaire semble un peu lourd et sa frappe trop franche pour être d’époque.
Le passage de la série au portrait royal à ce nouveau type est du même ordre que le glissement de l’écu royal à la pièce de 5 francs Union et Force. Le portrait du souverain finit remplacé par un symbole, ici un simple slogan.
Il existe avec cet avers, de même coin également signé B., un jeton qui reprend le dernier revers avec la légende IUSTUM. RECTUMQUE. TUETUR (Elle protège ce qui est juste et droit) de la série Justice de Feuardent (après le Feuardent 346).
La légende de revers est extraite des Odes d'Horace (4.II, od.3, v.10). Ce jeton, qui reprend, en lui supprimant son exergue et sa date, un revers de la série des bâtiments du Roi, a été utilisé comme "jeton banal" par des loges maçonniques trop pauvres pour faire frapper leurs propres jetons. Il est aussi attribué sans preuve aux architectes.
L’analyse de Marc Labouret, qu’il n’y a aucune raison de ne pas suivre, l’attribue à la Loge Les Amis de la Liberté.
La franc-maçonnerie s’implante en France aux alentours du premier quart du XVIIIe s. sous l’influence d’aristocrates anglais. Initiatique, elle est fondée sur le rite hiramique, du nom d’Hiram de Tyr, personnage biblique, architecte du roi Salomon sur le chantier du Temple et qui a résisté à la torture sans livrer ses secrets. Hiram a aussi donné un point de départ du calendrier maçonnique commençant 4000 ans avant le calendrier chrétien. Les symboles servent de signes de reconnaissance entre les initiés, notamment des outils de constructeur de cathédrales (équerre, compas, niveau, maillet, etc.), des formes (triangle, étoile), des nombres (trois, cinq, sept) et des lettres.
En effet, si il était d’usage au XVIIIe siècle que les jetons de cuivre fussent à tranche lisse, un monnayeur du XIX aurait certainement ignoré qu’il existe des exemplaires de ce jeton en cuivre avec tranche cannelée qui ont toutes les chances d’être eux, d’époque, à l’aspect, la technique de frappe et le poids. Il aurait donc par erreur omis les cannelures ? Cet exemplaire semble un peu lourd et sa frappe trop franche pour être d’époque.
Le passage de la série au portrait royal à ce nouveau type est du même ordre que le glissement de l’écu royal à la pièce de 5 francs Union et Force. Le portrait du souverain finit remplacé par un symbole, ici un simple slogan.
Il existe avec cet avers, de même coin également signé B., un jeton qui reprend le dernier revers avec la légende IUSTUM. RECTUMQUE. TUETUR (Elle protège ce qui est juste et droit) de la série Justice de Feuardent (après le Feuardent 346).
La légende de revers est extraite des Odes d'Horace (4.II, od.3, v.10). Ce jeton, qui reprend, en lui supprimant son exergue et sa date, un revers de la série des bâtiments du Roi, a été utilisé comme "jeton banal" par des loges maçonniques trop pauvres pour faire frapper leurs propres jetons. Il est aussi attribué sans preuve aux architectes.
L’analyse de Marc Labouret, qu’il n’y a aucune raison de ne pas suivre, l’attribue à la Loge Les Amis de la Liberté.
La franc-maçonnerie s’implante en France aux alentours du premier quart du XVIIIe s. sous l’influence d’aristocrates anglais. Initiatique, elle est fondée sur le rite hiramique, du nom d’Hiram de Tyr, personnage biblique, architecte du roi Salomon sur le chantier du Temple et qui a résisté à la torture sans livrer ses secrets. Hiram a aussi donné un point de départ du calendrier maçonnique commençant 4000 ans avant le calendrier chrétien. Les symboles servent de signes de reconnaissance entre les initiés, notamment des outils de constructeur de cathédrales (équerre, compas, niveau, maillet, etc.), des formes (triangle, étoile), des nombres (trois, cinq, sept) et des lettres.