E-auction 604-575674 - ELAGABALUS Tétradrachme syro-phénicien
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2024/11/11 15:05:20
bpv_659154
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Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 218-220
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 24 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 11,37 g.
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Monnaie à l’usure importante qui reste bien identifiable. Patine grise
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Elagabal tête laurée à droite, les rubans de la couronne de lauriers flottant derrière la tête, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Legende des Averses AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB.
Übersetzung der Vorderseite Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle au style de Carrhae debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant une couronne feuillée de laurier dans son bec, une étoile à huit branches entre les pattes.
Legende des Reverses : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E..
Übersetzung der Rückseite (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Kommentare
Bien que classé par commodité à Antioche, ce type a été attribué au graveur de Carrhae en Mésopotamie, par identité de style du revers avec les frappes de cet atelier sous Caracalla et Macrin.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt treize exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Paris (2), Berlin (3), Fitzwilliam Museum Cambridge, ANS, Blackburn Museum, Glasgow (3), Yale (4 ex Doura) et Jérusalem (3).
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quatre-vingt treize exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Paris (2), Berlin (3), Fitzwilliam Museum Cambridge, ANS, Blackburn Museum, Glasgow (3), Yale (4 ex Doura) et Jérusalem (3).