bpv_153747 - ELAGABALUS Tétradrachme syro-phénicien
Nicht verfügbar.
Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2016)
Preis : 65.00 €
Artikel auf unserem Online-Shop verkauft (2016)
Preis : 65.00 €
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 218-220
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 26,00 mm
Stempelstellung : 12 h.
Gewicht : 13,75 g.
Seltenheitsgrad : R1
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Légère usure de circulation, coins bien au flan, quelques taches au revers
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire, qui provient de la trouvaille dite de Syrie 1930, est le 0271B_003 de la base TSP
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Elagabal tête laurée à droite, un ruban de la couronne de lauriers posé sur l’épaule, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Legende des Averses AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB
Übersetzung der Vorderseite Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle aux ailes à gros points debout à gauche sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à droite, tenant une couronne feuillue de laurier dans son bec, une étoile à huit rais entre les pattes.
Legende des Reverses : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E.
Übersetzung der Rückseite (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Kommentare
La référence Prieur 271B a été créée après la rédaction du livre ; à l’intérieur de cette série, elle regroupe les monnaies avec ruban sur l’épaule et aigle à gauche. Nous ignorons si cette rare variante a une signification monétaire.
La série des “aigles aux ailes à gros points” est l’une des plus complexes des émissions d’Elagabal et l’une de celles qu’il faudra certainement répartir en plusieurs groupes distincts.
En effet, si la typologie permet de regrouper des monnaies de descriptions identiques par séries logiques, correspondant, on l’espère, à la logique qui a présidé à la fabrication, d’autres critères sont à prendre en compte. Par exemple, la taille des flans : l’analyse de séries bien connues montre qu’il existe pour une série donnée une taille moyenne des flans. Autre exemple, le diamètre des coins : il est si important que pour des séries de bronzes, une théorie bien étayée fait prévaloir le diamètre du coin sur le diamètre de la pièce pour fixer la valeur faciale. Dernier critère hors typologie, l’aspect du métal et ce que l’on peut supposer être sa teneur. Une série monétaire cohérente est supposée avoir un alliage plus ou moins constant.
Or, la série des aigles aux gros points ne respecte aucun de ces critères : on y trouve des flans étroits et épais comme des flans large et minces, des coins étriqués comme des coins très larges, des alliages plus que médiocres comme des pièces ayant apparemment un aloi conséquent. Qu’en déduire sinon qu’une analyse minutieuse des graveurs d’abord et des liaisons de coins ensuite est absolument nécessaire pour reconstituer la logique de ce qui a été frappé et répartir en séries cohérentes ?
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-cinq exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Berlin, Jerusalem, Fitzwilliam Museum Mc Lean Collection, ANS et Yale (2 et 7 ex Doura).
La série des “aigles aux ailes à gros points” est l’une des plus complexes des émissions d’Elagabal et l’une de celles qu’il faudra certainement répartir en plusieurs groupes distincts.
En effet, si la typologie permet de regrouper des monnaies de descriptions identiques par séries logiques, correspondant, on l’espère, à la logique qui a présidé à la fabrication, d’autres critères sont à prendre en compte. Par exemple, la taille des flans : l’analyse de séries bien connues montre qu’il existe pour une série donnée une taille moyenne des flans. Autre exemple, le diamètre des coins : il est si important que pour des séries de bronzes, une théorie bien étayée fait prévaloir le diamètre du coin sur le diamètre de la pièce pour fixer la valeur faciale. Dernier critère hors typologie, l’aspect du métal et ce que l’on peut supposer être sa teneur. Une série monétaire cohérente est supposée avoir un alliage plus ou moins constant.
Or, la série des aigles aux gros points ne respecte aucun de ces critères : on y trouve des flans étroits et épais comme des flans large et minces, des coins étriqués comme des coins très larges, des alliages plus que médiocres comme des pièces ayant apparemment un aloi conséquent. Qu’en déduire sinon qu’une analyse minutieuse des graveurs d’abord et des liaisons de coins ensuite est absolument nécessaire pour reconstituer la logique de ce qui a été frappé et répartir en séries cohérentes ?
Les exemplaires de cette série sont conformes à l’idée d’un regroupement des graveurs à Antioche : plusieurs coins de droit se retrouvent avec d’autres graveurs de revers. On peut donc penser que tous ces graveurs travaillaient dans le même atelier, sauf, bien entendu, si l’on arrive un jour à prouver que les coins de droit voyageaient. De tels coins voyageurs ont été repérés dans la région pour des bronzes à cette période : là encore, une analyse des liaisons de coins serait essentielle à la compréhension du monnayage.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers.
Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, quarante-cinq exemplaires sont maintenant répertoriés dont en musées Berlin, Jerusalem, Fitzwilliam Museum Mc Lean Collection, ANS et Yale (2 et 7 ex Doura).