E-auction 581-533156 - bpv_659126 - ELAGABALUS Tétradrachme syro-phénicien
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KEINE ANSCHAFFUNGSKOSTEN FÜR DIE KÄUFER.
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Schätzung : | 60 € |
Preis : | 30 € |
Höchstgebot : | 30 € |
Verkaufsende : | 03 Juni 2024 15:02:20 |
Bieter : | 5 Bieter |
Type : Tétradrachme syro-phénicien
Datum: 218-220
Name der Münzstätte / Stadt : Antioche, Syrie, Séleucie et Piérie
Metall : Scheidemünze
Durchmesser : 24 mm
Stempelstellung : 1 h.
Gewicht : 13,77 g.
Seltenheitsgrad : R1
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Monnaie frappée sur un flan court, un joli revers détaillé. Patine grise
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Beschreibung Vorderseite Elagabal tête laurée à droite, les rubans de la couronne de lauriers flottant derrière la tête, un reste de draperie devant et derrière le buste.
Legende des Averses AUT K M A ... ANTwNEINOS SEB.
Übersetzung der Vorderseite Empereur César Marc Aurèle Antonin Auguste.
Rückseite
Beschreibung Rückseite Aigle au style d’Émèse debout à droite sur une ligne de terre, les ailes déployées, la tête et queue à gauche, tenant une couronne perlée de laurier dans son bec, une étoile à huit branches entre les pattes.
Legende des Reverses : DHMARC EX UPATOSTOB / .D. - .E..
Übersetzung der Rückseite (Puissance tribunitienne, consul pour la deuxième fois).
Kommentare
Bien que classé par commodité à Antioche, ce type a été attribué au graveur d’Emèse, voire à l’atelier d’Emèse, pour trois raisons. Ce style de revers est celui de l’émission à l’Adventus (Prieur 253), unique par sa représentation et par la couronne radiée. Il semble logique que la bataille décisive ayant été livrée devant Emèse, la frappe y ait été initiée pour payer les troupes : où mieux qu’à Emèse ? Au final, le style du graveur est proche des Caracalla pour Emèse. Accessoirement, le métal de ces séries (Prieur 249/253) semble bien meilleur que la moyenne des autres frappes ; les frappes d’Elagabal se terminant en cuivre légèrement billoné, on peut supposer que les meilleurs alliages se placent au début du règne.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers. Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés.
Les émissions d’Elagabal se classent par référence à leur graveur de revers, quand celui-ci peut être rapproché d’une émission précédente identifiée pour une ville, par le style plus généralement quand ce n’est pas le cas. On trouve une trentaine de graveurs de revers et moins d’une dizaine de graveurs de droit.
La question de savoir si les ateliers de Caracalla, encore en production sous Macrin, furent conservés ou si tous les graveurs furent regroupés à Antioche n’est pas tranchée, faute d’une analyse des liaisons de coins. On pense néanmoins que ce fut le cas, ne serait-ce que par la présence systématique du Delta Eta dans le champ du revers. Tous les tétradrachmes officiels d’Elagabal portent la date du deuxième consulat, le hiatus entre Caracalla et le nouvel empereur étant considéré comme le premier consulat de celui-ci. À en juger par certaines émissions, les frappes se terminent certainement, dans une dégénerescence complète de l’aloi et du style, vers 220, en tous cas avant le troisième consulat.
On note que les sigma sont gravés en C.
Dans la base TSP maintenue par Michel Prieur, dix-neuf exemplaires sont maintenant répertoriés.