Live auction - fmd_500684 - 5 francs Napoléon Empereur, Empire français, contremarqué d’une tête de tigre 1811 Paris F.307/27 var.
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Alle Gewinngebote unterliegen einem Aufschlag von 18 % für Verkaufskosten.
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Schätzung : | 1 000 € |
Preis : | 870 € |
Höchstgebot : | 1 000 € |
Verkaufsende : | 04 Dezember 2018 16:47:15 |
Bieter : | 2 Bieter |
Type : 5 francs Napoléon Empereur, Empire français, contremarqué d’une tête de tigre
Datum: 1811
Name der Münzstätte / Stadt : Paris
Prägemenge : ---
Metall : Silber
Der Feingehalt beträgt : 900 ‰
Durchmesser : 37,09 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 24,58 g.
Rand en creux : * DIEU PROTEGE LA FRANCE
Seltenheitsgrad : R2
Kommentare zum Erhaltungszustand:
Exemplaire nettoyé présentant une double rayure en forme de “V” devant le nez de l’Empereur
N° im Nachschlagewerk :
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite NAPOLEON EMPEREUR (PETIT LOSANGE).
Beschreibung Vorderseite Tête laurée de Napoléon Ier à droite, un ruban descendant derrière la nuque, l'autre revenant sur le cou ; au-dessous Tr. en cursif.
Rückseite
Titulatur der Rückseite EMPIRE FRANÇAIS (PETIT LOSANGE) / (DIFFÉRENT) (MILLÉSIME) (PETIT LOSANGE) (LETTRE D'ATELIER).
Beschreibung Rückseite 5 / FRANCS (petit losange), en deux lignes, dans une couronne composée de deux branches de laurier, nouées à leur base par un ruban.
Kommentare
Contremarque “tête de tigre” au-dessus de l’oreille et poinçon sur l’œil.
Dewamin, Tome I, p. 48-49 et fig. 145, émettait les plus grandes réserves sur l’origine de cette contremarque et indiquait : “Aucun document n’est venu jusqu’ici nous fournir la lumière exacte sur cette contrefrappe ; la supposition à peu près générale de tout le monde des numismates est qu’elle serait l’expression de la haine et de la vengeance des Vendéens à l’égard de Napoléon Ier pendant les Cent Jours. On sait qu’un mouvement a eu lieu en Vendée à cette époque et qu’il fut réprimé par le général Lamarque. Cela peut parfaitement être vrai ; mais, je le répète, aucune pièce à l’appui de cette supposition n’est venue jusqu’alors justifier son caractère d’authenticité”.
Contrairement à ce que Dewamin écrit et à ce qui est souvent soutenu dans des catalogues numismatiques, cette contremarque, généralement appelée à tort une tête de chouette, ne présente aucun lien avec les Chouans ou la Vendée même si elle est effectivement bien la manifestation d’une opinion politique. François de Callatay et Jean-Baptiste Forestier ont en effet démontré, dans leur article « Les contremarques au tigre sur les monnaies napoléoniennes », extrait de la Revue numismatique, n° 160, Paris, 2004, pp. 343-358, qu’il s’agissait d’une marque d’exécration datant de 1815 et qui dénonce Napoléon le tigre (désormais encagé). Bien qu’il soit extrêmement difficile d’en estimer la quantité produite, la contremarque au tigre compte au moins quatre poinçons différents et F. de Callatay et J.-B. Forestier en ont recensé quarante-sept exemplaires ce qui laisse croire que la production a certainement été importante. Les difficultés pour se procurer le matériel nécessaire à la contremarque et pour remettre en circulation les monnaies détournées prouvent qu’elles ne sont pas l'œuvre d'un individu isolé mais sans doute celle d’un groupe politique plus ou moins formel
Tranche B.
Dewamin, Tome I, p. 48-49 et fig. 145, émettait les plus grandes réserves sur l’origine de cette contremarque et indiquait : “Aucun document n’est venu jusqu’ici nous fournir la lumière exacte sur cette contrefrappe ; la supposition à peu près générale de tout le monde des numismates est qu’elle serait l’expression de la haine et de la vengeance des Vendéens à l’égard de Napoléon Ier pendant les Cent Jours. On sait qu’un mouvement a eu lieu en Vendée à cette époque et qu’il fut réprimé par le général Lamarque. Cela peut parfaitement être vrai ; mais, je le répète, aucune pièce à l’appui de cette supposition n’est venue jusqu’alors justifier son caractère d’authenticité”.
Contrairement à ce que Dewamin écrit et à ce qui est souvent soutenu dans des catalogues numismatiques, cette contremarque, généralement appelée à tort une tête de chouette, ne présente aucun lien avec les Chouans ou la Vendée même si elle est effectivement bien la manifestation d’une opinion politique. François de Callatay et Jean-Baptiste Forestier ont en effet démontré, dans leur article « Les contremarques au tigre sur les monnaies napoléoniennes », extrait de la Revue numismatique, n° 160, Paris, 2004, pp. 343-358, qu’il s’agissait d’une marque d’exécration datant de 1815 et qui dénonce Napoléon le tigre (désormais encagé). Bien qu’il soit extrêmement difficile d’en estimer la quantité produite, la contremarque au tigre compte au moins quatre poinçons différents et F. de Callatay et J.-B. Forestier en ont recensé quarante-sept exemplaires ce qui laisse croire que la production a certainement été importante. Les difficultés pour se procurer le matériel nécessaire à la contremarque et pour remettre en circulation les monnaies détournées prouvent qu’elles ne sont pas l'œuvre d'un individu isolé mais sans doute celle d’un groupe politique plus ou moins formel
Tranche B.