Live auction - fmd_991117 - 5 francs Napoléon Empereur, Calendrier révolutionnaire, contremarqué d’une tête de tigre 1805 Toulouse F.303/13 var.
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Alle Gewinngebote unterliegen einem Aufschlag von 18 % für Verkaufskosten.
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Startpreis : | 600 € |
Schätzung : | 1 200 € |
Preis : | 920 € |
Höchstgebot : | 1 050 € |
Verkaufsende : | 04 März 2025 17:02:17 |
Bieter : | 3 Bieter |
Type : 5 francs Napoléon Empereur, Calendrier révolutionnaire, contremarqué d’une tête de tigre
Datum: An 13 (1804-1805)
Name der Münzstätte / Stadt : Toulouse
Prägemenge : 1.546.082
Metall : Silber
Durchmesser : 37 mm
Stempelstellung : 6 h.
Gewicht : 24,71 g.
Rand en creux : * DIEU PROTEGE LA FRANCE
N° im Nachschlagewerk :
Pedigree :
Cet exemplaire provient de la collection d’un descendant du Comte Jacques Defermon (1752-1831) ministre d'État et directeur des finances de 1808 à 1815
Vorderseite
Titulatur der Vorderseite NAPOLEON EMPEREUR..
Beschreibung Vorderseite Tête nue de Napoléon Ier à droite ; BRENET sur la tranche du cou ; au-dessous Tr. cursif.
Rückseite
Titulatur der Rückseite RÉPUBLIQUE FRANÇAISE. / .(DIFFÉRENT). (MILLÉSIME). .(LETTRE D'ATELIER)..
Beschreibung Rückseite 5 / FRANCS., en deux lignes, dans une couronne composée de deux branches d'olivier, nouées à leur base par un ruban.
Kommentare
Tranche A.
Contremarque “tête de tigre” au niveau de l’oreille et poinçon sur l’œil.
Dewamin, Tome I, p. 48-49 et fig. 145, émettait les plus grandes réserves sur l’origine de cette contremarque et indiquait : “Aucun document n’est venu jusqu’ici nous fournir la lumière exacte sur cette contrefrappe ; la supposition à peu près générale de tout le monde des numismates est qu’elle serait l’expression de la haine et de la vengeance des Vendéens à l’égard de Napoléon Ier pendant les Cent Jours. On sait qu’un mouvement a eu lieu en Vendée à cette époque et qu’il fut réprimé par le général Lamarque. Cela peut parfaitement être vrai ; mais, je le répète, aucune pièce à l’appui de cette supposition n’est venue jusqu’alors justifier son caractère d’authenticité”.
Contrairement à ce que Dewamin écrit et à ce qui est souvent soutenu dans des catalogues numismatiques, cette contremarque, généralement appelée à tort une tête de chouette, ne présente aucun lien avec les Chouans ou la Vendée même si elle est effectivement bien la manifestation d’une opinion politique. François de Callatay et Jean-Baptiste Forestier ont en effet démontré, dans leur article « Les contremarques au tigre sur les monnaies napoléoniennes », extrait de la Revue numismatique, n° 160, Paris, 2004, pp. 343-358, qu’il s’agissait d’une marque d’exécration datant de 1815 et qui dénonce Napoléon le tigre (désormais encagé). Bien qu’il soit extrêmement difficile d’en estimer la quantité produite, la contremarque au tigre compte au moins quatre poinçons différents et F. de Callatay et J.-B. Forestier en ont recensé quarante-sept exemplaires ce qui laisse croire que la production a certainement été importante. Les difficultés pour se procurer le matériel nécessaire à la contremarque et pour remettre en circulation les monnaies détournées prouvent qu’elles ne sont pas l'œuvre d'un individu isolé mais sans doute celle d’un groupe politique plus ou moins formel.
Contremarque “tête de tigre” au niveau de l’oreille et poinçon sur l’œil.
Dewamin, Tome I, p. 48-49 et fig. 145, émettait les plus grandes réserves sur l’origine de cette contremarque et indiquait : “Aucun document n’est venu jusqu’ici nous fournir la lumière exacte sur cette contrefrappe ; la supposition à peu près générale de tout le monde des numismates est qu’elle serait l’expression de la haine et de la vengeance des Vendéens à l’égard de Napoléon Ier pendant les Cent Jours. On sait qu’un mouvement a eu lieu en Vendée à cette époque et qu’il fut réprimé par le général Lamarque. Cela peut parfaitement être vrai ; mais, je le répète, aucune pièce à l’appui de cette supposition n’est venue jusqu’alors justifier son caractère d’authenticité”.
Contrairement à ce que Dewamin écrit et à ce qui est souvent soutenu dans des catalogues numismatiques, cette contremarque, généralement appelée à tort une tête de chouette, ne présente aucun lien avec les Chouans ou la Vendée même si elle est effectivement bien la manifestation d’une opinion politique. François de Callatay et Jean-Baptiste Forestier ont en effet démontré, dans leur article « Les contremarques au tigre sur les monnaies napoléoniennes », extrait de la Revue numismatique, n° 160, Paris, 2004, pp. 343-358, qu’il s’agissait d’une marque d’exécration datant de 1815 et qui dénonce Napoléon le tigre (désormais encagé). Bien qu’il soit extrêmement difficile d’en estimer la quantité produite, la contremarque au tigre compte au moins quatre poinçons différents et F. de Callatay et J.-B. Forestier en ont recensé quarante-sept exemplaires ce qui laisse croire que la production a certainement été importante. Les difficultés pour se procurer le matériel nécessaire à la contremarque et pour remettre en circulation les monnaies détournées prouvent qu’elles ne sont pas l'œuvre d'un individu isolé mais sans doute celle d’un groupe politique plus ou moins formel.